Sète : 5 anecdotes Street-Art à connaître !

par | 14 Mai 2020 | Street-art

« Le Penseur de Sète » – Crédits photos : Espinasse – OT Sète

Sète a fait du street-art, une tradition depuis 1980. Chaque année, des noms reconnus tels que C215, Alëxone ou encore Mademoiselle Maurice laissent leur empreinte sur l’île singulière. La Venise du Languedoc nous cache quelques surprises, nous avons donc déniché 5 anecdotes à connaître sur Sète ! Bien entendu, cette sélection est loin d’être exhaustive, alors n’hésite pas à nous envoyer un message à [email protected] pour la compléter.

Anecdote n°1 : Jeu Sète et murs

Charlotte Winling et Laura Mollon, deux sétoises ont inventé le tout premier jeu de piste street-art dédié aux enfants de 6 à 10 ans. L’objectif est de trouver sept fresques parmi trente-cinq fresques du MaCO au centre-ville. Le jeu démarre devant l’office de tourisme où vous pourrez récupérer des dépliants indiquant les consignes gratuitement. Ainsi, les enfants peuvent tracer le chemin parcouru et indiquer les fresques indiquées sur leur carte. De quoi passer une après-midi ludique et pédagogique. 

Crédits photos : Midi Libre

Anecdote n°2 : Street-art Kids

Continuons sur notre lancée pour les kids, chaque année à lieu le K-Live Festival, qui a pour but de promouvoir l’art urbain et d’animer la ville de Sète au mois de juin. Les passants peuvent assister à la réalisation d’œuvres en direct. Ce festival permet surtout de faire découvrir le street-art à tous et plus particulièrement aux enfants. En 2018, quatre ateliers + un atelier de maquillage ont accueilli sur l’ensemble d’une après-midi près de 120 enfants. 

Crédits photo : Ville de Sète

Anecdote n°3 : Un soutien du ministère de la culture

En 2016, un appel a été lancé pour une meilleure reconnaissance du street-art dans la région du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. La Direction générale de la création artistique a retenu 43 projets dont un à Sète. L’Association SUN’STEEL &  l’artiste barcelonais Spogo souhaitaient réaliser un projet sur la façade du complexe sportif de la ville. Ce projet s’est inscrit dans le musée à ciel ouvert de Sète.

Spogo – Crédits photo : K-Live Festival

Anecdote n°4 : J’accuse…la météo

On aurait tendance à croire que les dégradations des œuvres street-art sont volontaires. Mais saviez-vous que la météo peut en être une cause ? Et oui, à Sète, souvent, ce sont les conditions climatiques qui ternissent les couleurs des graffitis. Parfois, les conditions météorologiques font même plus de dégâts que les dégradations humaines. Pensez-vous que c’est pour cela qu’on trouve moins de collages sur l’île singulière ?

 

Sète – Crédits photo : Midi Libre

Anecdote n°5 : The place to be !

La Rue de Tunis. Cette voie excentrée, reliant la rue Honoré-Euzet au quai Rhin-et-Danube, se mute au fil des mois en une véritable exposition contemporaine. « Après avoir piétonnisé toute l’allée, on souhaitait embellir le quotidien des habitants. Toutes nos actions sont bénévoles, nous ne bénéficions d’aucune subvention ! » explique Pascal Larderet. Cette rue artistique permet aux habitants de se réunir, mais aussi aux artistes de leur rendre hommage en leur peignant des fresques.

 

Rue de Tunis – Crédits photo : Midi Libre

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