Nantes : 5 anecdotes Street-Art à connaître !

par | 24 Mai 2020 | Street-art

Crédits photos : Guillaume Servos

La ville de Nantes nous cache quelques surprises en matière de street-art. Voici cinq anectdotes street-art à propos de Nantes qui pourraient t’intéresser. Bien entendu, cette sélection est loin d’être exhaustive, alors n’hésite pas à nous envoyer un message à [email protected] pour la compléter.

Anecdote n°1 : Un havre de pai(nt)

À Nantes, “un plan d’action de lutte contre les graffitis” a été établi en 2002 afin de nettoyer les tags illégaux des murs de la ville. Mais en 2012, les habitants ont décidé d’aménager la voie piétonne de la rue Paul Nizan pour les amateurs de graff et de skate. De plus, les riverains en ont fait un point d’échanges et d’expérimentations. Un kiosque et un jardin collectif y ont été installés, ce qui a permit à la rue de devenir un havre de pai(nt).

 

Rue Paul Nizan – Crédits photos : Ecos Nantes

Anecdote n°2 : Visula(rt)lisation

Et si l’art été réellement vu par tous ? The Blind, un artiste nantais, crée du street-art pour les aveugles. Pour cela, il pose du braille sur les murs, plus particulièrement sous forme de dizaines de petites demi-sphères en relief. À l’aide de moules et de plâtre, il écrit des messages qu’il faut déchiffrer avec ses mains. Ses messages tels que « Ne pas toucher » sur l’église Sainte-Croix à Nantes ou « Pas vu, pas pris » sur le Palais de justice de Nantes permettent à tout le monde de toucher à l’art. « J’impose mon travail et j’impose la notion d’accessibilité, comme on nous impose des publicités dans la rue » explique-t-il. 

The Blind – Crédits photo : 20 Minutes

Anecdote n°3 : 25 artistes, 1 palissade.

Le street-art s’est rendu au service de l’immobilier. 25 street-artistes du collectif Arty-show ont été invité par le promoteur ARC à redécorer 90m de palissade autour du chantier de construction Skyhome, un immeuble de logements sur l’île Beaulieu à Nantes. Vous pourrez voir des œuvres telles que celle de Lady Bug, qui représente un homme tenant une clé. « La clé, pour moi, c’est le trophée ultime quand on est à la recherche d’une maison », l’immeuble sera livré en 2022, ce qui laisse le temps aux passants d’admirer les œuvres.

 

Lady Bug – Crédits photo : Antoine Ropert

Anecdote n°4 : Le Transfert

« Transfert est un projet dédié à l’art, à l’expérimentation et à la rencontre. En y mêlant programmation artistique, jeux, bars et restaurant, le site souhaite questionner les capacités de la culture à inventer la ville de demain. » Ce lieu culturel situé sur la friche des anciens abattoirs de Rezé fait plus de 15 hectares. L’objectif est de trouver de l’art pour tous les goûts et réaliser des créations collectives. Une initiative qui sera disponible jusqu’en 2022. 

 

Crédits photo : Transfert

Anecdote n°5 : Un musée correctionnel

En 2017, Pick Up Production et des street-artistes ont décidés de transformer l’ancienne prison de Nantes datant de 1869 en musée de street-art. Il s’agirait peu-être du premier musée d’art urbain dans une prison, les murs recouverts de graffitis et de collages offrent une ambiance hypnotique qui a attirée plus de 15 000 visiteurs. Aujourd’hui, ce lieu historique est devenu un hameau de 12 600 m2, avec 160 logements, une crèche et un parking souterrain de 400 places.

Crédits photo : Ouest France

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